Nombre d'or, nature et oeuvre humaine

D'où nous vient cette «divine proportion», cette «section dorée», ce rapport que l'homme ressent comme naturellement harmonieux, et qu'il appelle le «nombre d'or» ?

Nous ne perçons pas le secret ; que son origine soit un simple phénomène de croissance et ne soit pas biologique n'y change rien, nous apportons des éléments et des exemples précis inédits qui nous ont troublé et que nous voulons partager.

Une présentation simplifiée mais rigoureuse, sans calculs (seulement des rudiments mathématiques connus depuis les Grecs), assure une compréhension profonde de ce sujet réputé complexe.

Le nombre d'or, désigné par Phi, n'est pas le seul rapport qui soit dans la nature et ce n'est pas le seul que nous trouvions harmonieux, mais c'est le seul rapport permettant d'élaborer une suite de nombres exceptionnelle, sans calcul, souvent rencontré dans la nature, largement expliqué dans la collection nombre d'or : c'est justement 1,618...

Cette suite «exceptionnelle» est une des suites décrites au XV^e siècle par le moine Fibonacci, elle est de plus géométrique et ne peut avoir qu'une seule raison : le nombre d'or.

Curieusement peu connue, cette suite, basée sur l'opération la plus simple, l'addition de segments «dorés» consécutifs, peut se tracer avec une corde à nœuds. Nous en donnons des exemples concrets, commentés.

Ces exemples, avec l'ammonite, l'escargot, le cœur de chardon, l'homme, ... pour la nature et avec des cromlechs, des œuvres d'art, ou des objets familiers pour les réalisations humaines (conscientes ou non), nous révèlent ce fabuleux rapport et nous font rêver. Vous concevrez que le nombre d'or est plus qu'un nombre.