« Né sous le signe du poisson-volant », l'inventeur de la roue élastique n'est jamais là où on l'attend. Chanteur, mais non homme de spectacle. Polémiste, mais non pamphlétaire. Libertaire, mais non contestataire. Écrivain, mais non intellectuel. Classique sans cesser d'être d'avant-garde. Scénariste, traducteur, bricoleur, peintre, trompettiste, amateur de cylindrées, interprète, fabuliste, acteur, 'pataphysicien, objecteur de conscience, poète et, bien sûr, romancier : le « prince de Saint-Germain-des-Prés », alias Vernon Sullivan, avait autant d'identités que de pseudonymes.
Toujours Boris Vian (1920-1959) préféra la diagonale du fou, fuyant le « grelot funèbre des prophètes », les musiciens à théories, les romanciers à thèses, les pisse-froid et les pisse-copie, les disques de Mozart, le Littré et l'opéra. Mais que pouvait bien cacher le sourire énigmatique de « Bison ravi » ? Un coeur en sursis, conscient d'avoir la mort aux trousses ; un ingénieur du verbe, du swing et de la vie, répond Valère-Marie Marchand, qui pose la question de Queneau : quand et comment l'auteur du « Déserteur » est-il devenu Vian ? Quatre-vingts de ses proches, à commencer par Michelle Vian, y répondent à leur tour, dont certains n'avaient jamais témoigné : Guy Béart, Claude Bolling, Juliette Gréco, Robert Massin, Georges Moustaki, J.-B. Pontalis...
Enrichie de documents rares ou inédits, d'un lexique thématique, ce livre est aussi la biographie d'une époque, celle des clubs de jazz, de l'existentialisme, des 45 tours et des comités de censure. Jamais le singulier auteur de L'Écume des jours et de J'irai cracher sur vos tombes n'avait paru si pluriel.
Produit indisponible
« Né sous le signe du poisson-volant », l'inventeur de la roue élastique n'est jamais là où on l'attend. Chanteur, mais non homme de spectacle. Polémiste, mais non pamphlétaire. Libertaire, mais non contestataire. Écrivain, mais non intellectuel. Classique sans cesser d'être d'avant-garde. Scénariste, traducteur, bricoleur, peintre, trompettiste, amateur de cylindrées, interprète, fabuliste, acteur, 'pataphysicien, objecteur de conscience, poète et, bien sûr, romancier : le « prince de Saint-Germain-des-Prés », alias Vernon Sullivan, avait autant d'identités que de pseudonymes.
Toujours Boris Vian (1920-1959) préféra la diagonale du fou, fuyant le « grelot funèbre des prophètes », les musiciens à théories, les romanciers à thèses, les pisse-froid et les pisse-copie, les disques de Mozart, le Littré et l'opéra. Mais que pouvait bien cacher le sourire énigmatique de « Bison ravi » ? Un coeur en sursis, conscient d'avoir la mort aux trousses ; un ingénieur du verbe, du swing et de la vie, répond Valère-Marie Marchand, qui pose la question de Queneau : quand et comment l'auteur du « Déserteur » est-il devenu Vian ? Quatre-vingts de ses proches, à commencer par Michelle Vian, y répondent à leur tour, dont certains n'avaient jamais témoigné : Guy Béart, Claude Bolling, Juliette Gréco, Robert Massin, Georges Moustaki, J.-B. Pontalis...
Enrichie de documents rares ou inédits, d'un lexique thématique, ce livre est aussi la biographie d'une époque, celle des clubs de jazz, de l'existentialisme, des 45 tours et des comités de censure. Jamais le singulier auteur de L'Écume des jours et de J'irai cracher sur vos tombes n'avait paru si pluriel.
Inscrivez-vous à notre newsletter
Ne manquez aucune vente privée, promotion ou nouvelle catégorie de produits !
Ajouter cet article à vos favoris
Vous devez avoir un compte et être connecté pour profiter de cette fonctionnalité.
Me connecter ou m'inscrireVous souhaitez recevoir une alerte dès que le produit suivant sera de nouveau disponible :