Mensonges, mensonges

«Un roman cassant, hilarant, au style enlevé et ne laissant rien au hasard dans sa construction. Best-seller en Grande-Bretagne, voici le compagnon de route des rebelles des années 90 qui auraient choisi de préférer l'humour au lancer de pavés.»

Jalouse

Indigne rejeton de la bonne société anglaise, Adrian Healey, quinze ans, a fait de sa vie une gigantesque fumisterie. Excentrique et cultivé, rebelle à toute autorité, il secoue par ses frasques le conformisme de sa public school, puis imagine les plus invraisemblables mensonges pour couvrir ses incartades. Coqueluche de ses condisciples, terreur de ses professeurs, et en particulier du ridicule Donald Trefusis, il sait moucher chacun par ses reparties bien senties. Mais trop, c'est trop. Lassés de ses extravagances et de son homosexualité tapageuse, les responsables du collège finissent par le renvoyer.

Quelques années plus tard, à Cambridge, il retrouve Donald Trefusis. L'ancienne tête de turc, qui n'a pas oublié cet élève turbulent et plein de ressources, décide de lui donner une petite leçon...

Entre humour caustique et blagues de potaches, Stephen Fry ne choisit pas et fait flèche de tout bois pour mieux pourfendre l'establishment. Avec ce roman brillant, scandaleux et hilarant, il se place dans la lignée des grands provocateurs anglais.