De : Shimizu, Christine
La qualité de la porcelaine chinoise en a très tôt fait un objet de commerce. Les routes terrestres et surtout maritimes en ont permis la diffusion dans les diverses régions du monde. Les marchands arabes, et plus tard les Portugais et les Hollandais, ont sillonné les mers en une véritable odyssée, depuis la mer de Chine jusqu'aux rivages de la Méditerranée et de l'océan Atlantique, pour embellir les demeures des monarques de cette précieuse matière. Cette route de la porcelaine qui se doublait d'une route des épices et des soieries fut âprement disputée par les boutres arabes, les galions portugais et les vaisseaux des Compagnies des Indes européennes. Fournisseurs des rois et des sultans, et plus tard de classes sociales plus modestes, les potiers chinois ont montré une étonnante capacité d'adaptation aux goûts et aux fortunes de leurs commanditaires. Les collections des musées nationaux de Sèvres et de Limoges témoignent de ces échanges et soulignent l'interaction entre la Chine et les pays importateurs au travers des décors et des formes. L'influence de l'orfèvrerie, de la dinanderie, de la verrerie et du textile apparaît dans ce grand aller et retour d'échanges, dont le point culminant se situe entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
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La qualité de la porcelaine chinoise en a très tôt fait un objet de commerce. Les routes terrestres et surtout maritimes en ont permis la diffusion dans les diverses régions du monde. Les marchands arabes, et plus tard les Portugais et les Hollandais, ont sillonné les mers en une véritable odyssée, depuis la mer de Chine jusqu'aux rivages de la Méditerranée et de l'océan Atlantique, pour embellir les demeures des monarques de cette précieuse matière. Cette route de la porcelaine qui se doublait d'une route des épices et des soieries fut âprement disputée par les boutres arabes, les galions portugais et les vaisseaux des Compagnies des Indes européennes. Fournisseurs des rois et des sultans, et plus tard de classes sociales plus modestes, les potiers chinois ont montré une étonnante capacité d'adaptation aux goûts et aux fortunes de leurs commanditaires. Les collections des musées nationaux de Sèvres et de Limoges témoignent de ces échanges et soulignent l'interaction entre la Chine et les pays importateurs au travers des décors et des formes. L'influence de l'orfèvrerie, de la dinanderie, de la verrerie et du textile apparaît dans ce grand aller et retour d'échanges, dont le point culminant se situe entre le XVIe et le XVIIIe siècle.
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