La sainteté n'attend pas : Mariam-Ibrahim

La sainteté n'attend pas

Mariam-Ibrahim

Sur les hauteurs de Bethléem, il est un petit monastère qui a toutes les splendeurs de l'Orient, et leur modestie. Des moniales venues d'Orient et d'Occident se tiennent là sur les permanences de l'Espérance. Elles se veulent, et sont, présence d'unité. Leur projet est de prier pour l'unité de l'Église, et pour cela de relier les deux traditions monastiques : saint Basile pour l'Orient, saint Benoît pour l'Occident.

Parmi elles, il en est une qui s'appelait Mariam-Ibrahim. Dès qu'elle franchit le seuil du monastère, elle sait que Dieu l'attend là. Ses jours sont hélas comptés puisqu'un cancer l'emporte en neuf mois, le temps que met un être humain pour venir au monde. Son souvenir demeure : « Si Dieu cherche quelqu'un à aimer, je lui dis : me voici », avait-elle écrit. Son chemin fut de croix et de douleur. « La sainteté n'attend pas », aimait à dire Mariam-Ibrahim.