Les grandes gueules du cinéma français : quand Gabin, Ventura, Belmondo et Delon régnaient sur le gr

Les grandes gueules du cinéma français

Du mitan des années 50 à l'aube des seventies, l'histoire de quatre monstres sacrés, de leur rencontre, de leurs tournages, de leur amitié et de leurs coups de gueule... Tout un roman en marge des grands écrans !

Après son exil durant la guerre aux États-Unis, Gabin est en perte de vitesse. Touchez pas au grisbi relance sa carrière et installe pour longtemps sa figure de patriarche dans le paysage cinématographique français. Parmi ses partenaires, un trentenaire italien à la carrure impressionnante fait avec prudence ses premiers pas devant la caméra : Lino Ventura. Les deux hommes sympathisent immédiatement et enchaînent les films.

Pendant ce temps, deux jeunes comédiens ambitieux font les quatre cents coups à Saint-Germain-des-Prés en rêvant de succès. Repérés, ils croisent rapidement la route de leurs glorieux aînés : Belmondo partage l'affiche de Classe tous risques avec Ventura, puis se fait adouber par Gabin sur le plateau d'Un singe en hiver. Delon a déjà sympathisé avec l'ex-catcheur lors du tournage du Chemin des écoliers mais c'est à Henri Verneuil qu'il doit sa rencontre avec le « Vieux », son partenaire dans Mélodie en sous-sol.

Une épopée fascinante au coeur de la grande époque du cinéma français, sur fond de tournage de bien des « classiques » : Razzia sur la chnouf, En cas de malheur, Le Trou, À bout de souffle, Ascenseur pour l'échafaud, Le Gorille vous salue bien, Plein soleil, Le Président, Les Tontons flingueurs, 100 000 dollars au soleil, Le Deuxième Souffle, Paris brûle-t-il ? , Les Aventuriers, La Piscine, Le Cerveau, Le Clan des Siciliens, Borsalino, Un flic, Deux hommes dans la ville, L'Affaire Dominici...