Misère du capital : une critique du néolibéralisme

Quatrième de couverture Le capitalisme triomphant s'embourbe dans un marasme dont on ne voit plus comment sortir. Pour éclairer ce paradoxe, il convient d'analyser en profondeur les modalités du fonctionnement actuel du capitalisme. En tant que mode d'organisation économique, son rendement apparaît alors misérable : faute de faire fructifier d'énormes potentialités technologiques et humaines, il invente au contraire la misère dans l'opulence. D'où le titre à double sens de cet ouvrage. Cependant, l'histoire n'est pas morale : la perte de légitimité du capitalisme n'implique en rien l'inéluctabilité de son dépassement. Seule l'intervention consciente des acteurs sociaux peut mettre un terme à la régression. C'est en s'appuyant sur les aspirations portées par les mouvements sociaux actuels que l'on peut jeter un pont vers une société libérée du chômage, de la misère, et reconstruire un projet global de transformation sociale. Dans un pays riche comme le nôtre, la lutte pour une réduction massive du temps de travail nous semble alors constituer l'axe central d'une telle démarche.