Jadis et naguère... les petits trains du Cap-Ferret

Jadis et naguère...

Les petits trains du Cap Ferret

La création d'une ligne de chemin de fer entre Bordeaux et La Teste, prolongée en 1857 jusqu'à Arcachon, favorisa l'arrivée de nombreux touristes sensibles à l'attrait que représentait, de l'autre côté de l'eau, ce « bout du monde » isolé, mystérieux, voire exotique, uniquement accessible par voie maritime.

La traversée accomplie, on ne trouvait devant soi que sable, pins, broussailles et chemins forestiers pour qui voulait « visiter » la région et s'enhardir jusqu'à l'océan, qui devint ainsi le but de promenade le plus prisé, mais aussi le plus malaisé d'accès.

C'est pour éviter à ces promeneurs les fatigues de la marche à pied dans le sable et sous le chaud soleil d'été que certains eurent l'idée de créer un service de tramway, à l'origine tiré par un cheval, puis, progrès technique oblige, vers 1925, par un tracteur à moteur à essence. Enfin, à partir de 1952, après une éclipse de quelque vingt années, Jacques Milet, dont l'auteur - se basant sur une correspondance inédite - nous raconte les péripéties, ressuscite le petit train, emmené par un tracteur, déguisé en petite locomotive, à moteur diesel.

C'est l'histoire de ces aventures ferroviaires qui est racontée dans cet ouvrage, depuis le tout premier tramway hippomobile de 1879, jusqu'au rachat par la commune de Lège Cap Ferret du petit train de Jacques Milet, en 1989, qui poursuit ainsi, allègrement, pour le bonheur des petits et des grands, sa destinée ; il est devenu, avec l'emblématique phare et le légendaire Courrier du Cap, l'un des trois grands symboles du Cap Ferret.