Environnement et colonialisme : avec un contre-récit face à l'entêtement post-colonial du 21e siècle

Pourquoi tant d'anciens pays colonisés continuent-ils à connaître des transitions difficiles après l'indépendance ? Les nombreuses analyses politiques, sociales, culturelles, économiques et historiques n'apportent pas de réponse concluante à cette question.

Une partie de l'explication réside dans les caractéristiques fondamentalement différentes des environnements physiques des régions colonisées et des pays colonisateurs, et donc des relations entre leurs peuples et leurs environnements. Cette approche conduit à une vision très critique des stratégies qui ont été nécessaires à l'essor des colonisations. Elle montre qu'une postindépendance cahoteuse ne peut servir de justification a posteriori d'une colonisation.

Ceci fournit le cadre d'un contre-récit constructif face à l'étroitesse d'esprit avec laquelle des méthodes et des visions « coloniales » continuent à être utilisées pour relever des défis tels que la diversité culturelle, le racisme, le changement environnemental et la solidarité internationale, et pour construire une représentation de ces défis.