Cahiers de la Résistance
Malgré l'étroite surveillance des presses d'imprimerie à qui le papier et l'encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les quatre années d'occupation ont représenté près de cent millions d'exemplaires, sans compter les centaines de millions de tracts, les affichettes, les papillons...
« Pour la Résistance, les journaux clandestins étaient une arme offensive. Les faux papiers étaient une arme défensive. Les premiers s'adressaient au public pour informer et pour convaincre. Les seconds s'adressaient à la police pour la tromper et se protéger. Les militants actifs n'étaient pas seuls à avoir besoin d'une cuirasse (en carton et en papier). C'était aussi le cas de ceux que pourchassaient les polices de l'époque : étrangers réfugiés, juifs, tsiganes, francs-maçons, prisonniers évadés, et bientôt les jeunes réfractaires au STO. La demande était considérable et la plupart des mouvements organisèrent un service des faux papiers. [...] Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance a légitimement laissé de côté les nuances politiques pour nous offrir une description quasi exhaustive et nouvelle de ce monde du travail où oeuvraient les " soutiers de la gloire ". »
Raymond Aubrac
L'AERI (Association pour les études sur la Résistance intérieure) et La Documentation française ont souhaité consacrer une collection d'ouvrages à la Résistance en France : les « Cahiers de la Résistance ». Ils ne visent ni à réécrire l'histoire de la Résistance française, ni, encore moins, à en dresser le bilan, mais se proposent de mettre en lumière, dans un esprit rigoureusement documentaire, des volets oubliés de l'activité résistante ou sur lesquels les éléments de connaissance étaient restés épars.
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Cahiers de la Résistance
Malgré l'étroite surveillance des presses d'imprimerie à qui le papier et l'encre étaient soigneusement comptés, les journaux tirés pendant les quatre années d'occupation ont représenté près de cent millions d'exemplaires, sans compter les centaines de millions de tracts, les affichettes, les papillons...
« Pour la Résistance, les journaux clandestins étaient une arme offensive. Les faux papiers étaient une arme défensive. Les premiers s'adressaient au public pour informer et pour convaincre. Les seconds s'adressaient à la police pour la tromper et se protéger. Les militants actifs n'étaient pas seuls à avoir besoin d'une cuirasse (en carton et en papier). C'était aussi le cas de ceux que pourchassaient les polices de l'époque : étrangers réfugiés, juifs, tsiganes, francs-maçons, prisonniers évadés, et bientôt les jeunes réfractaires au STO. La demande était considérable et la plupart des mouvements organisèrent un service des faux papiers. [...] Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance a légitimement laissé de côté les nuances politiques pour nous offrir une description quasi exhaustive et nouvelle de ce monde du travail où oeuvraient les " soutiers de la gloire ". »
Raymond Aubrac
L'AERI (Association pour les études sur la Résistance intérieure) et La Documentation française ont souhaité consacrer une collection d'ouvrages à la Résistance en France : les « Cahiers de la Résistance ». Ils ne visent ni à réécrire l'histoire de la Résistance française, ni, encore moins, à en dresser le bilan, mais se proposent de mettre en lumière, dans un esprit rigoureusement documentaire, des volets oubliés de l'activité résistante ou sur lesquels les éléments de connaissance étaient restés épars.
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