Le tour de France 1914
De la fleur au guidon à la baïonnette au canon
28 juin 1914 : la douzième édition du Tour de France s'élance de Paris pour rallier Le Havre ; le même jour, à Sarajevo, capitale de Bosnie-Herzégovine, l'archiduc autrichien François-Ferdinand et son épouse sont assassinés : cette concomitance de faits rend ce Tour-là bien singulier.
Pendant que le tracé de la Grande Boucle dessine, étape après étape, le portrait de son vainqueur, les tensions diplomatiques s'aggravent pour conduire à la Première Guerre mondiale : quand Philippe Thys l'emporte, l'Europe est au bord du gouffre.
Participant à l'élan patriotique qui accompagne la mobilisation, de nombreux cyclistes professionnels rejoignent leur garnison dès août 1914, le Tour à peine bouclé. Parmi eux de prestigieux champions mourront pour la France, François Faber, Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, mais aussi des sans-grade qui ont tout autant leur place ici.
La mémoire familiale de l'auteur croise ici la grande Histoire, et Jean Bobet relève dans sa préface cet entrelacement des deux niveaux : « On lit dans le même temps la fin des fenaisons chez le grand-père Jean-Marie en haut-Forez et l'agitation frénétique dans les chancelleries de Vienne et Budapest... »
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Le tour de France 1914
De la fleur au guidon à la baïonnette au canon
28 juin 1914 : la douzième édition du Tour de France s'élance de Paris pour rallier Le Havre ; le même jour, à Sarajevo, capitale de Bosnie-Herzégovine, l'archiduc autrichien François-Ferdinand et son épouse sont assassinés : cette concomitance de faits rend ce Tour-là bien singulier.
Pendant que le tracé de la Grande Boucle dessine, étape après étape, le portrait de son vainqueur, les tensions diplomatiques s'aggravent pour conduire à la Première Guerre mondiale : quand Philippe Thys l'emporte, l'Europe est au bord du gouffre.
Participant à l'élan patriotique qui accompagne la mobilisation, de nombreux cyclistes professionnels rejoignent leur garnison dès août 1914, le Tour à peine bouclé. Parmi eux de prestigieux champions mourront pour la France, François Faber, Octave Lapize et Lucien Petit-Breton, mais aussi des sans-grade qui ont tout autant leur place ici.
La mémoire familiale de l'auteur croise ici la grande Histoire, et Jean Bobet relève dans sa préface cet entrelacement des deux niveaux : « On lit dans le même temps la fin des fenaisons chez le grand-père Jean-Marie en haut-Forez et l'agitation frénétique dans les chancelleries de Vienne et Budapest... »
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