Dumont d'Urville : le dernier grand marin de découvertes

Le 21 janvier 1840, Dumont d'Urville découvre une immense terre antarctique. En hommage à sa femme, il la baptise Terre Adélie. À cinquante ans, il a rempli son contrat.

Enfant, Jules Sébastien Dumont d'Urville rêvait déjà de se rendre célèbre dans sa ville natale de Condé-sur-Noireau. Adulte, il percutera la première moitié du XIX^e siècle en participant à la mise en valeur de la Vénus de Milo et en retrouvant les vestiges de l'expédition de La Pérouse en Océanie.

À la tête de l'Astrolabe, le futur contre-amiral, dernier de la lignée des grands découvreurs, repousse l'impossible et explore des terres nouvelles, de la Nouvelle-Zélande au pôle. Des îles et des montagnes portent ainsi son nom. Botaniste, entomologiste, philologue, hydrographe, ethnologue, le navigateur normand rapporte des centaines d'espèces d'insectes et des plantes inconnues.

Après avoir risqué mille fois de s'abîmer dans les flots. Dumont d'Urville périt dans les flammes d'un accident de chemin de fer en 1842.

Grâce à de longues investigations et à la mise à jour de documents inédits, Yves Jacob nous offre une passionnante biographie de ce personnage « chicanier, dédaigneux, jaloux, rancunier quand il est le second », mais qui sait s'élever dans les grandes occasions.