Un jeune mort d'autrefois
Tombeau de Jean-René Huguenin
Jean-René Huguenin se tue, le 22 septembre 1962, sur la route que Roger Nimier va emprunter une semaine plus tard pour, lui non plus, ne pas en revenir. Parlera-t-on de simple coïncidence ou, au contraire, de l'une de ces affinités qui relient, jusque dans la mort, deux figures de cette forme « résistance » qu'incarne la littérature Huguenin n'a que vingt-six ans à sa mort et au compteur de l'Histoire, une jeunesse intacte, une fermeté d'âme et de visage qu'on ne pourra bientôt plus regarder en face. C'est une jeunesse d'après-guerre, nourrie de Bernanos, qui porte la nostalgie d'un âge d'or disparu, avec ses précieux serments coeur qu'on ne peut bien comprendre qu'à la lumière son Journal et de son unique roman, La Côte sauvage, un temps pressenti pour le Goncourt - « Le roman des vives clartés de nos étés trop courts, du dernier été, des dernières vraies grandes vacances dont le souvenir nous poursuivra jusqu'au dernier jour. » La rencontre avec Hemingway, usé et malade, à Paris, a soudain quelque chose d'allégorique : il est clair qu'Huguenin ne survivra pas à la France pour qui sonne le glas, la France qu'il tant aimée et qui se meurt. En sortant de si bonne heure de la route, celui dont François Mauriac a fait son fils spirituel, l'élève que. Julien Gracq n'oubliera plus, l'enfant-prodige de la revue Arts a bel et bienfait acte de résistance. Il demeure jamais le jeune « maître », le jeune mort d'autrefois.
Le portrait sensible et déchirant de l'une des figures les plus douées de la génération d'après-guerre et dont les livres n'ont jamais cessé d'être lus.
Distance maximale de l'entrepôt du vendeur
Occasion : Très Bon
Vendu par Recyclivre
Lieu d'expédition : Villabé (91), FR
Livraison standard gratuit
Livré entre le 04 et le 07 juin
Un jeune mort d'autrefois
Tombeau de Jean-René Huguenin
Jean-René Huguenin se tue, le 22 septembre 1962, sur la route que Roger Nimier va emprunter une semaine plus tard pour, lui non plus, ne pas en revenir. Parlera-t-on de simple coïncidence ou, au contraire, de l'une de ces affinités qui relient, jusque dans la mort, deux figures de cette forme « résistance » qu'incarne la littérature Huguenin n'a que vingt-six ans à sa mort et au compteur de l'Histoire, une jeunesse intacte, une fermeté d'âme et de visage qu'on ne pourra bientôt plus regarder en face. C'est une jeunesse d'après-guerre, nourrie de Bernanos, qui porte la nostalgie d'un âge d'or disparu, avec ses précieux serments coeur qu'on ne peut bien comprendre qu'à la lumière son Journal et de son unique roman, La Côte sauvage, un temps pressenti pour le Goncourt - « Le roman des vives clartés de nos étés trop courts, du dernier été, des dernières vraies grandes vacances dont le souvenir nous poursuivra jusqu'au dernier jour. » La rencontre avec Hemingway, usé et malade, à Paris, a soudain quelque chose d'allégorique : il est clair qu'Huguenin ne survivra pas à la France pour qui sonne le glas, la France qu'il tant aimée et qui se meurt. En sortant de si bonne heure de la route, celui dont François Mauriac a fait son fils spirituel, l'élève que. Julien Gracq n'oubliera plus, l'enfant-prodige de la revue Arts a bel et bienfait acte de résistance. Il demeure jamais le jeune « maître », le jeune mort d'autrefois.
Le portrait sensible et déchirant de l'une des figures les plus douées de la génération d'après-guerre et dont les livres n'ont jamais cessé d'être lus.
Les différents modes de livraison disponibles pour ce vendeur
Conseil Superway : Vous voulez en savoir plus sur l'impact environnemental de la livraison, c'est par ici.
Inscrivez-vous à notre newsletter
Ne manquez aucune vente privée, promotion ou nouvelle catégorie de produits !
Ajouter cet article à vos favoris
Vous devez avoir un compte et être connecté pour profiter de cette fonctionnalité.
Me connecter ou m'inscrireVous souhaitez recevoir une alerte dès que le produit suivant sera de nouveau disponible :