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Samba pour SAS

e9782360533459_cover.jpge9782360533459_pagetitre01.jpgLe Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5. (2° et 3° a), d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4).Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.© Malko Productions, 2000ISBN 978-2-3605-3345-9CHAPITRE PREMIERLa musique diaboliquement rythmée de la Samba des Langoustes s'arrêta brusquement et une voix onctueuse enchaîna :« Priez mes Frères. Purifiez votre âme de ses péchés comme vous lavez votre chemise. Aujourd'hui, c'est la Fête des Ames, la fête de ceux qui sont purs. Aucune mauvaise action ne doit se commettre jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau... »La voix céda la place à un chœur chantant un vieil air religieux.L'oreille collée à son transistor débitant l'émission religieuse de Radio-Guanabara, le grand Noir dégingandé marchait en ondulant au rythme du cantique. Derrière lui, une longue file s'étirait le long du Morro Babylonia.Isolés ou par petits groupes, les Noirs descendaient des favellas, un cierge allumé à la main. On aurait dit un ver luisant aux innombrables tentacules, serpentant sur les sentiers de chèvres au flanc des Morros.La nuit tombait brutalement sur Rio de Janeiro, comme toujours sous les Tropiques. Les buildings modernes qui bordent le front de mer de Copacabana à Flamingo s'étaient illuminés. Dans les favellas accrochées au flanc des Morros comme de monstrueux abcès, quelques lampes à pétrole clignotaient timidement : les maisons des « riches ». Il n'y a pas de ville au monde où le luxe et la misère soient plus imbriqués qu'à Rio. Les Brésiliens ont construit des immeubles modernes sur le terrain plat, abandonnant les Morros à la jungle et aux pauvres.En plein cœur de Rio, il suffit de lever la tête pour trouver une favella, bidonville tropical : pas d'eau, pas d'électricité, une pièce pour dix, une des plus hautes mortalités du monde et les meilleurs danseurs de samba du Brésil.Ce soir-là, les Noirs ne dansaient pas d'entrechats en descendant vers les trottoirs en mosaïque de la ville des riches. Ils portaient gravement leur chandelle à dix cruzeiros achetée à crédit. Pour la Fête des Ames, le premier lundi de mai, tous ceux qui en ont les moyens doivent honorer leurs morts en portant un cierge à des autels improvisés, disséminés aux quatre coins de la ville.Il y en avait un au pied du tunnel qui relie Copacabana à Botafogo, le quartier central de Rio de Janeiro. Déjà, des centaines de lumignons brillaient au-dessus d'une plaque expliquant que les cent seize familles de miséreux demeurant à cet endroit avant la construction du tunnel avaient été relogées dans de superbes HLM offertes par le gouverneur Lacerda. La plaque ne parlait pas des milliers de familles qui n'avaient pas eu la chance de voir un tunnel construit sur leur domicile.Une foule silencieuse regardait brûler les cierges. À genoux ou debout, on priait.Brusquement les cloches de toutes les églises de Rio se mirent en branle, grêles ou puissantes comme celles de Notre-Dame de Copacabana, elles égrenaient leur glas pour tous, dominant le grondement de la circulation.Une vieille Noire rentrant de son travail, la tête dodelinant au rythme des cloches, s'immobilisa, soudain, grise de peur. À une dizaine de mètres de l'auteuil où brûlaient les cierges, sur la chaussée de l'Avenida Juliano Moreira, quatre cierges encadraient un corps étendu. Tout le monde n'avait pas suivi les saints conseils de la Fête des Ames, selon toute apparence, car le mort portait dans le dos les stigmates d'une mort violente : deux trous d'entrée de projectiles de gros calibre.La Noire se signa rapidement, marmotta une prière et fila à toutes jambes.Les automobilistes évitaient respectueusement le corps et les passants le regardaient avec crainte. Mais peu de gens s'arrêtaient. Au Brésil c'est une pratique courante, en cas d'accident ou de mort violente, de laisser le cadavre sur place, en attendant que la famille le réclame. Afin que cet abandon soit entouré de respect, on plante à même le sol quatre cierges, à la fois pour signaler et pour rendre hommage au mort.Aussi, les Noirs du Morro Babylonia qui avaient vu les premiers le cadavre n'avaient pas hésité. Sans aller jusqu'à l'autel, ils avaient posé sur le goudron encore chaud leurs cierges, tout autour du corps, avant d'aller se recueillir. Cet accroc à leur programme leur avait même réjoui le cœur. Leur piété ne les avait pas empêchés de remarquer que le mort était bien vêtu d'un coûteux complet gris, d'une chemise immaculée et de chaussures de fin cuir noir. Bien sûr, le complet était gâché par l'énorme tache de sang qui s'élargissait dans le dos de l'homme. Mais c'était quand même bien réconfortant de se dire qu'on pouvait être aussi bien habillé et mourir dans la rue comme un pauvre des favellas.Une voiture de police arriva et stoppa près du corps. Deux policiers en casquette en descendirent, firent un signe de croix et retournèrent le cadavre pour voir le visage. Il était couché perpendiculairement au trottoir et avait dû être abattu par-derrière alors qu'il traversait.Il avait une quarantaine d'années, était blond et portait une chevalière à l'annulaire de la main gauche. Ses yeux étaient ouverts et il n'avait même pas l'air étonné.Un des policiers fouilla ses poches. Il en tira d'abord un portefeuille avec le talon d'un billet d'avion plié : un aller-retour Zürich-Rio de Janeiro sur la Scandinavian Airlines System. Le vol était arrivé à Rio le matin même. Il n'y avait pas de réservation pour le retour. Dans la poche de la veste, le policier trouva un passeport américain au nom du prince Malko Linge, né à Vienne. La photo correspondait et le document semblait parfaitement régulier. Une chose l'était moins : le pistolet noir et camus qui faisait une bosse sur le ventre du mort. Il était chargé, avec une balle dans le canon..Enfin le policier brésilien tira de la poche du pantalon une épaisse liasse de billets de cinq mille cruzeiros. Après une hésitation, il les glissa dans le portefeuille. À tout hasard il demanda à la cantonade :— Est-ce que quelqu'un a vu quelque chose du meurtre ?Silence de mort. Tous les yeux se tournèrent vers le cadavre. Même s'il y avait eu un témoin visuel, il se serait tu. Pourquoi perdre une bonne journée de soleil dans un commissariat, à raconter une histoire qui ne ressusciterait pas le mort ?Mais pour une fois, c'était vrai, personne n'avait rien vu. L'homme avait été tué avec un pistolet équipé d'un silencieux, tiré d'une voiture.Le policier haussa les épaules, lança « que personne ne touche au corps » et remonta dans la voiture de patrouille. Son ordre était bien superflu : aucun Brésilien moyen ne se risquerait à toucher un cadavre, sauf peut-être pour lui voler ses chaussures. Mais dans le cas présent il y avait trop de monde.La foule se clairsema et le mort resta seul, protégé par ses quatre cierges et le murmure des prières montant de la foule agenouillée autour de l'autel voisin. Au fond, il était mort un bon jour, pensaient les Noirs. C'était un heureux présage pour le repos de son âme.Les quatre cierges étaient presque consumés et la tache de sang qui suintait de la poitrine du cadavre s'était considérablement élargie, lorsque une longue voiture noire s'arrêta près du cadavre. Trois hommes en descendirent. L'un ouvrit la porte arrière du véhicule, une station-wagon, et les deux hommes empoignèrent le mort par les épaules pour le jeter sur une civière sortie de la voiture. Au passage, l'un des cierges s'éteignit, heurté par le pied du mort.Les croque-morts n'étaient pas brésiliens. Ils remontèrent dans leur véhicule sans un regard pour les spectateurs. La voiture ...

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e9782360533459_cover.jpge9782360533459_pagetitre01.jpgLe Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L. 122-5. (2° et 3° a), d'une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4).Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.© Malko Productions, 2000ISBN 978-2-3605-3345-9CHAPITRE PREMIERLa musique diaboliquement rythmée de la Samba des Langoustes s'arrêta brusquement et une voix onctueuse enchaîna :« Priez mes Frères. Purifiez votre âme de ses péchés comme vous lavez votre chemise. Aujourd'hui, c'est la Fête des Ames, la fête de ceux qui sont purs. Aucune mauvaise action ne doit se commettre jusqu'à ce que le soleil se lève à nouveau... »La voix céda la place à un chœur chantant un vieil air religieux.L'oreille collée à son transistor débitant l'émission religieuse de Radio-Guanabara, le grand Noir dégingandé marchait en ondulant au rythme du cantique. Derrière lui, une longue file s'étirait le long du Morro Babylonia.Isolés ou par petits groupes, les Noirs descendaient des favellas, un cierge allumé à la main. On aurait dit un ver luisant aux innombrables tentacules, serpentant sur les sentiers de chèvres au flanc des Morros.La nuit tombait brutalement sur Rio de Janeiro, comme toujours sous les Tropiques. Les buildings modernes qui bordent le front de mer de Copacabana à Flamingo s'étaient illuminés. Dans les favellas accrochées au flanc des Morros comme de monstrueux abcès, quelques lampes à pétrole clignotaient timidement : les maisons des « riches ». Il n'y a pas de ville au monde où le luxe et la misère soient plus imbriqués qu'à Rio. Les Brésiliens ont construit des immeubles modernes sur le terrain plat, abandonnant les Morros à la jungle et aux pauvres.En plein cœur de Rio, il suffit de lever la tête pour trouver une favella, bidonville tropical : pas d'eau, pas d'électricité, une pièce pour dix, une des plus hautes mortalités du monde et les meilleurs danseurs de samba du Brésil.Ce soir-là, les Noirs ne dansaient pas d'entrechats en descendant vers les trottoirs en mosaïque de la ville des riches. Ils portaient gravement leur chandelle à dix cruzeiros achetée à crédit. Pour la Fête des Ames, le premier lundi de mai, tous ceux qui en ont les moyens doivent honorer leurs morts en portant un cierge à des autels improvisés, disséminés aux quatre coins de la ville.Il y en avait un au pied du tunnel qui relie Copacabana à Botafogo, le quartier central de Rio de Janeiro. Déjà, des centaines de lumignons brillaient au-dessus d'une plaque expliquant que les cent seize familles de miséreux demeurant à cet endroit avant la construction du tunnel avaient été relogées dans de superbes HLM offertes par le gouverneur Lacerda. La plaque ne parlait pas des milliers de familles qui n'avaient pas eu la chance de voir un tunnel construit sur leur domicile.Une foule silencieuse regardait brûler les cierges. À genoux ou debout, on priait.Brusquement les cloches de toutes les églises de Rio se mirent en branle, grêles ou puissantes comme celles de Notre-Dame de Copacabana, elles égrenaient leur glas pour tous, dominant le grondement de la circulation.Une vieille Noire rentrant de son travail, la tête dodelinant au rythme des cloches, s'immobilisa, soudain, grise de peur. À une dizaine de mètres de l'auteuil où brûlaient les cierges, sur la chaussée de l'Avenida Juliano Moreira, quatre cierges encadraient un corps étendu. Tout le monde n'avait pas suivi les saints conseils de la Fête des Ames, selon toute apparence, car le mort portait dans le dos les stigmates d'une mort violente : deux trous d'entrée de projectiles de gros calibre.La Noire se signa rapidement, marmotta une prière et fila à toutes jambes.Les automobilistes évitaient respectueusement le corps et les passants le regardaient avec crainte. Mais peu de gens s'arrêtaient. Au Brésil c'est une pratique courante, en cas d'accident ou de mort violente, de laisser le cadavre sur place, en attendant que la famille le réclame. Afin que cet abandon soit entouré de respect, on plante à même le sol quatre cierges, à la fois pour signaler et pour rendre hommage au mort.Aussi, les Noirs du Morro Babylonia qui avaient vu les premiers le cadavre n'avaient pas hésité. Sans aller jusqu'à l'autel, ils avaient posé sur le goudron encore chaud leurs cierges, tout autour du corps, avant d'aller se recueillir. Cet accroc à leur programme leur avait même réjoui le cœur. Leur piété ne les avait pas empêchés de remarquer que le mort était bien vêtu d'un coûteux complet gris, d'une chemise immaculée et de chaussures de fin cuir noir. Bien sûr, le complet était gâché par l'énorme tache de sang qui s'élargissait dans le dos de l'homme. Mais c'était quand même bien réconfortant de se dire qu'on pouvait être aussi bien habillé et mourir dans la rue comme un pauvre des favellas.Une voiture de police arriva et stoppa près du corps. Deux policiers en casquette en descendirent, firent un signe de croix et retournèrent le cadavre pour voir le visage. Il était couché perpendiculairement au trottoir et avait dû être abattu par-derrière alors qu'il traversait.Il avait une quarantaine d'années, était blond et portait une chevalière à l'annulaire de la main gauche. Ses yeux étaient ouverts et il n'avait même pas l'air étonné.Un des policiers fouilla ses poches. Il en tira d'abord un portefeuille avec le talon d'un billet d'avion plié : un aller-retour Zürich-Rio de Janeiro sur la Scandinavian Airlines System. Le vol était arrivé à Rio le matin même. Il n'y avait pas de réservation pour le retour. Dans la poche de la veste, le policier trouva un passeport américain au nom du prince Malko Linge, né à Vienne. La photo correspondait et le document semblait parfaitement régulier. Une chose l'était moins : le pistolet noir et camus qui faisait une bosse sur le ventre du mort. Il était chargé, avec une balle dans le canon..Enfin le policier brésilien tira de la poche du pantalon une épaisse liasse de billets de cinq mille cruzeiros. Après une hésitation, il les glissa dans le portefeuille. À tout hasard il demanda à la cantonade :— Est-ce que quelqu'un a vu quelque chose du meurtre ?Silence de mort. Tous les yeux se tournèrent vers le cadavre. Même s'il y avait eu un témoin visuel, il se serait tu. Pourquoi perdre une bonne journée de soleil dans un commissariat, à raconter une histoire qui ne ressusciterait pas le mort ?Mais pour une fois, c'était vrai, personne n'avait rien vu. L'homme avait été tué avec un pistolet équipé d'un silencieux, tiré d'une voiture.Le policier haussa les épaules, lança « que personne ne touche au corps » et remonta dans la voiture de patrouille. Son ordre était bien superflu : aucun Brésilien moyen ne se risquerait à toucher un cadavre, sauf peut-être pour lui voler ses chaussures. Mais dans le cas présent il y avait trop de monde.La foule se clairsema et le mort resta seul, protégé par ses quatre cierges et le murmure des prières montant de la foule agenouillée autour de l'autel voisin. Au fond, il était mort un bon jour, pensaient les Noirs. C'était un heureux présage pour le repos de son âme.Les quatre cierges étaient presque consumés et la tache de sang qui suintait de la poitrine du cadavre s'était considérablement élargie, lorsque une longue voiture noire s'arrêta près du cadavre. Trois hommes en descendirent. L'un ouvrit la porte arrière du véhicule, une station-wagon, et les deux hommes empoignèrent le mort par les épaules pour le jeter sur une civière sortie de la voiture. Au passage, l'un des cierges s'éteignit, heurté par le pied du mort.Les croque-morts n'étaient pas brésiliens. Ils remontèrent dans leur véhicule sans un regard pour les spectateurs. La voiture ...

Éditeur
G. de Villiers
Format
Broché
Collection
SAS
Date de parution
2014-10-08
Nombre de pages
251
Dimensions
11.0 x 18.0 x 1.9 cm
Poids
146
EAN
9782360535231

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