L'insatiable homme-araignée

L'insatiable Homme-Araignée

Cet album de vignettes cubaines est hanté par la faune haute en couleur de la rue, dans un mélange tropical de moiteur et de misère, de verve et de brutalité. Au sein d'un système corrompu, la survie à Cuba passe par l'érotisme et l'alcool. Insatiablement !

« On prend le café et je rentre en bus. Il est quatre heures de l'après-midi. Il fait chaud, les gens sont beaucoup plus énervés, et l'odeur d'aisselles plus intense. J'ai envie de me déconnecter. Je sors le magazine et essaie de lire Le Ténébreux Homme-Araignée. Impossible. Trop de personnes qui poussent, des pickpockets, un peloteur collant sa pine contre les femmes les plus fessues. »

« Il y a le Cuba des cartes postales et des clichés. Et il y en a un autre, un Cuba de sexe, d'alcool, de fureur et de mots. Du premier, Pedro Juan Gutiérrez semble tout ignorer, le second il le croque en couleur, à grands traits, à grand bruit. »
Vanessa Postec, Transfuge

« Cuba est connue pour le rhum, les cigares, la danse, les voitures de collection et le sexe. L'errance littéraire de Pedro Juan Gutiérrez dans les rues de La Havane n'omet rien de tout cela. »
Diana Evans, The Independent

« La rage de Gutiérrez contre la répression du Cuba de Castro est grisante. Crue. Choquante. Et sensuelle. »
Anderson Tepper, The New York Times