Petite philosophie pour jours tristes

La tristesse est déjà suffisamment triste comme cela, nul besoin, donc, d'en faire une philosophie.

D'autant qu'à l'ériger en système, on n'aboutit qu'à une philosophie triste, qui n'est jamais qu'une «triste philosophie». Est-ce à dire qu'il n'y a rien à penser à ce sujet? Bien évidemment non.

Il n'est pas inutile de savoir ce qu'est vraiment le malheur pour éviter de souffrir des drames que nous nous inventons. Lorsque la vie s'obscurcit, il est bon de savoir rester soi-même malgré le vent qui tourne.

Faut-il pour autant désespérer sous prétexte d'être lucide? La tristesse est-elle toujours inévitable? Les jours tristes sont-ils une fatalité? Comment traverser sereinement l'existence, qui, on le sait, est faite de malheurs?... Autant d'interrogations qui parcourent cet ouvrage où le regard de la philosophie revisite le thème de manière originale afin de transformer l'obstacle en occasion d'avancer.