Rien n'est jamais fini : souvenirs

Continuant à tenir le journal de ses souvenirs, qu'il avait commencé avec Quartiers d'hiver, Jean-Claude Brisville nous parle ici des vacances d'autrefois, des livres qu'il a aimés, des chats qui ont partagé sa vie, des rencontres avec de jeunes étudiantes intéressées par son théâtre, de l'amour, de la vieillesse, de l'enfance, des vieux films, des amis qui disparaissent, des modes, de ce qui dure et de ce qui passe et des mots sans lesquels tout disparaît.

« Nostalgie des gens que j'ai connus, des livres que j'ai lus et perdus, des vieux films que j'ai vus et qui ne repassent jamais à la TV, des quelques lieux où j'ai aimé, des paysages qu'on ne reconnaît plus, des restaurants de l'amitié et de l'amour, des vieux salons de thé transformés en pizzerias, des conversations et des rires, des sentiments, des désirs et des émotions.

« Nostalgique de tout un passé qui n'était peut-être pas meilleur que le présent, mais qui était mon temps, dont il ne me reste plus que quelques feuilles mortes. »

« Écrire pour savoir ce que je pense. »

« La bonne mort subite en recopiant quelque chose de beau et de vrai d'un écrivain que j'aime. »