Tokyo infra-ordinaire : couverture coccinelle

« Du regard, en entrant, elle a cherché une place libre pour se poser. J'étais là. Et hop ! »

Ceci est un exemplaire de l'édition coccinelle

Ainsi ce jour-là, jour de pluie, en ce trajet-là, je reste ferme, point fixe autour duquel circule la foule qui vaque. Et voilà que je vois, avec surprise, voleter un insecte ; un insecte, ça volète ; il hésite, virevolte, va par ci, va par là, reva par ci, reva par là, puis tout à coup se décide, vient droit sur moi et se pose sur mon épaule (gauche) (je m'interroge du coin de l'oeil du souvenir et c'est bien l'épaule gauche). J'ai le temps de reconnaître une coccinelle. Elle est noire avec des pois rouges. Pas le moindre doute, a ladybird, une coccinelle.
J.R.

Un collectif de vingt artistes contemporains a lu Tokyo infra-ordinaire. De ces vingt lectures sont nées vingt affiches imprimées en sérigraphie. Et de ces vingt affiches sont nées quatre couvertures différentes conçues par L'Atelier du Bourg. L'édition présente est dite édition coccinelle car le motif de sa couverture, imaginé par Eléonore Hérissé, s'inspire de l'épisode de la rencontre de Jacques Roubaud avec une coccinelle dans le métro de Tokyo.

Les autres éditions disponibles (toto, daimyo, jardin) et la totalité des affiches sont consultables sur le site internet de la maison d'édition.