Depuis la nuit des temps, l'homme recourt aux stimulants pour améliorer ses performances, et l'on sait que l'usage de produits dopants n'est pas l'apanage des sportifs.
Ce qui apparaissait comme faisant partie du folklore sportif s'est brutalement révélé à tous comme une plaie mortelle depuis la tragédie du mont Ventoux, pour enfin envahir totalement la conscience de la communauté sportive mondiale avec les opérations policières et judiciaires de l'été 98.
Qui prend quoi ? Quand ? Combien ? Paradoxalement, personne n'est capable de répondre à ces questions qui dépassent largement les problèmes d'éthique pour devenir des problèmes de santé publique.
C'est dire la complexité de ce phénomène de société (plus que de société sportive), car la réalité est lourde et des enquêtes le montrent ici. Alors que le cadre juridique est renforcé par la mise en place d'une instance indépendante, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), les contrôles sont déjà rattrapés par l'irruption des biotechnologies et les solutions paraissent encore très lointaines, car le pouvoir sportif reconnu par l'État fait la preuve de ses déficiences et de ses limites dans la lutte contre la logique commerciale des organisateurs de spectacle sportif. Cependant, définir le dopage par la morale et le condamner par le produit accumule les ambiguïtés.
Ce colloque nous renvoie à une redéfinition de l'éthique sportive, fondée jusque là sur la méritocratie et le respect de la règle, puisque le dopage apparaît sous son double visage : une tricherie doublée d'une perte d'humanité du sujet, prisonnier et dépendant de son produit.
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Depuis la nuit des temps, l'homme recourt aux stimulants pour améliorer ses performances, et l'on sait que l'usage de produits dopants n'est pas l'apanage des sportifs.
Ce qui apparaissait comme faisant partie du folklore sportif s'est brutalement révélé à tous comme une plaie mortelle depuis la tragédie du mont Ventoux, pour enfin envahir totalement la conscience de la communauté sportive mondiale avec les opérations policières et judiciaires de l'été 98.
Qui prend quoi ? Quand ? Combien ? Paradoxalement, personne n'est capable de répondre à ces questions qui dépassent largement les problèmes d'éthique pour devenir des problèmes de santé publique.
C'est dire la complexité de ce phénomène de société (plus que de société sportive), car la réalité est lourde et des enquêtes le montrent ici. Alors que le cadre juridique est renforcé par la mise en place d'une instance indépendante, le Conseil de prévention et de lutte contre le dopage (CPLD), les contrôles sont déjà rattrapés par l'irruption des biotechnologies et les solutions paraissent encore très lointaines, car le pouvoir sportif reconnu par l'État fait la preuve de ses déficiences et de ses limites dans la lutte contre la logique commerciale des organisateurs de spectacle sportif. Cependant, définir le dopage par la morale et le condamner par le produit accumule les ambiguïtés.
Ce colloque nous renvoie à une redéfinition de l'éthique sportive, fondée jusque là sur la méritocratie et le respect de la règle, puisque le dopage apparaît sous son double visage : une tricherie doublée d'une perte d'humanité du sujet, prisonnier et dépendant de son produit.
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