Grands prix Formule 1 2002

A l'aube de cette nouvelle saison, le cœur des passionnés français de Formule I est ébranlé par la tragique disparition du Prost Grand Prix. L'équipe française de l'ancien quadruple champion, victime d'une machiavélique spirale de l'échec, a conduit son leader à rendre les armes. Le Prost Grand Prix n'incarnera donc jamais cette France qui gagne, pas plus qu'elle ne réussira à fédérer victorieusement les énergies et compétences de notre pays en matière de sport automobile.

Le Prost Grand Prix est mort, vive... Renault ! Tel un clin d'œil de l'histoire, la tragique disparition de l'équipe de la banlieue parisienne de Guyancourt coïncide avec l'avènement officiel de l'équipe suburbaine de Viry-Châtillon. Après son échec dans les années 1980, Renault a choisi de relever à nouveau le défi du 100 % Français, "100 % maison", en réalisant à l'image de Ferrari et de Toyota, une Formule I dans son intégralité.

Cette fois, pour vaincre, Renault jouera la carte de la diversité internationale, en faisant rouler un prometteur Britannique et un talentueux Italien. Ni un expérimenté Français et encore moins un chevronné Allemand. Un Allemand, comme Michael Schumacher qui tentera, cette saison, d'asseoir un peu plus sa légende, en décrochant un cinquième titre mondial, le troisième consécutif. Un double record que seul Juan Manuel Fangio a réussi avant lui !

Arnaud Briand