Pour Lamartine, 1824 est une année d'épreuves et de déception, marquée par la disparition prématurée de deux de ses soeurs et par son échec à l'Académie française. Dans les premiers mois de 1825, il compose et publie Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold, qui obtient un succès estimable, et le Chant du sacre, simple pièce de circonstance. Nommé en juillet secrétaire de légation à Florence, alors qu'il ne s'y attendait plus, il va passer en Italie trois années qui compteront parmi les plus heureuses de sa vie. Ses fonctions officielles lui laissent des loisirs qu'il consacre aux distractions de la vie mondaine, mais aussi à la poésie. La période qui va de mars 1826 à avril 1827 est en effet une époque de création féconde au cours de laquelle sont écrites ou ébauchées une grande partie des pièces qui constitueront en 1830 le recueil des Harmonies poétiques et religieuses. À partir de l'été 1827 cependant, malgré les avantages de sa position, il aspire de plus en plus à revenir en France, au moins pour un long congé. Si la correspondance nous apporte une chronique riche et variée sur la vie quotidienne de Lamartine à Florence, elle nous renseigne aussi, de façon plus personnelle, sur les relations qu'il continue à entretenir, sur le mode épistolaire, avec les parents et les amis demeurés en France.
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Pour Lamartine, 1824 est une année d'épreuves et de déception, marquée par la disparition prématurée de deux de ses soeurs et par son échec à l'Académie française. Dans les premiers mois de 1825, il compose et publie Le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold, qui obtient un succès estimable, et le Chant du sacre, simple pièce de circonstance. Nommé en juillet secrétaire de légation à Florence, alors qu'il ne s'y attendait plus, il va passer en Italie trois années qui compteront parmi les plus heureuses de sa vie. Ses fonctions officielles lui laissent des loisirs qu'il consacre aux distractions de la vie mondaine, mais aussi à la poésie. La période qui va de mars 1826 à avril 1827 est en effet une époque de création féconde au cours de laquelle sont écrites ou ébauchées une grande partie des pièces qui constitueront en 1830 le recueil des Harmonies poétiques et religieuses. À partir de l'été 1827 cependant, malgré les avantages de sa position, il aspire de plus en plus à revenir en France, au moins pour un long congé. Si la correspondance nous apporte une chronique riche et variée sur la vie quotidienne de Lamartine à Florence, elle nous renseigne aussi, de façon plus personnelle, sur les relations qu'il continue à entretenir, sur le mode épistolaire, avec les parents et les amis demeurés en France.
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